Lisyane, céramiste passionnée, nous livre ce qui lui plaît dans son métier et de ce qui fait de chaque pièce, une pièce unique.

Mon parcours

Je dessinais depuis mon plus jeune âge. Une envie venue dont je ne sais où m’a fait abandonner une seconde en filière classique pour une Ecole d’Arts Appliqués. J’y ai appris la décoration, découvert la rigueur de la peinture sur porcelaine, la faïence et ses multiples facettes…

Après quelques années chez un potier puis dans une petite entreprise, j’ai monté, en 1985, mon propre atelier, spécialisé dans le carrelage décoratif.

Travaillant d’abord pour des boutiques, j’ai eu envie de me rapprocher des clients et de ce que créais. Les réalisations faites avec les décorateurs et les particuliers m’apportent le contact recherché.

Ce que j’aime dans mon métier.

La variété! Tant de technique à ma disposition, à savoir maitriser et à mélanger!

Certains jours, je sors pinceaux, brosses, cutters, papiers-cache et couleurs si je peins sur carreaux industriels ( de 5×5 à 30×60). Je réalise ainsi des frises, des fresques murales, souvent figuratives: des fleurs, des animaux, des fruits… 
Plusieurs cuissons – entre 780 et 820°C – sont souvent nécessaires avant le résultat final. 
D’autres jours, je prends mes pains de terre -terre noire ou terre blanche-, et je fabrique carrelages ou pièces décoratives en volume. J’incruste des motifs dans la terre encore malléable, je découpe au format voulu.
Après séchage en douceur et première cuisson à 980°C, les biscuits (c’est ainsi que l’on appelle la terre à la première cuisson), sont prêts à être émaillés ou décorés. Dans les deux cas, le travail est effectué au pinceau. La deuxième cuisson, également entre 980 et 1020°C, peut alors être lancée. Afin d’obtenir de la profondeur de couleur, ou certains effets, une troisième cuisson est parfois nécessaire.

Après tant d’années à l’atelier, le plaisir de peindre, de rechercher des couleurs et des matières est toujours présent. J’aime aussi le fait d’élaborer un projet en fonction des couleurs, de la lumière, des sols et des meubles. Bien sûr, le budget est aussi un facteur à prendre en compte. Chaque salle de bain réalisée, chaque cuisine est unique, et chacun des membres de la famille doit avoir le plaisir de s’y retrouver quand le chantier est fini. Je fais aussi souvent un objet coordonné: une boîte, un vide-poche, ou bien de la vaisselle (porcelaine ou faïence). Mais le carrelage et la mosaïque trouvent aussi leur place dans la véranda, une piscine, un hall d’entrée, sur un dessus-de-table ou de meuble. Les salles de bains peuvent être des salles de bains d’hôtels, les cuisines de restaurants ou de collectivités..

Ce que j’aime dans la céramique.

J’aime son côté technique, technologique, mais aussi le côté « cuisine »: on pèse, on malaxe, on tamise, on mélange… et on cuit ! Chaque cuisson est une nouvelle aventure, et l’impatience est toujours la même.
La céramique est partout, porcelaine, faïence, grès, pour le carrelage, la vaisselle, l’utilitaire et/ ou le décoratif.

Même réduite en tessons, si elle ne sert pas de puzzle complet à des archéologues, elle peut avoir une deuxième vie dans la mosaïque… Et si on la retrouve partout dans le passé, elle est aussi à la pointe de nouvelles technologies. Mais là, on s’éloigne de l’artisanat…

Pourquoi rejoindre Allo Marcel ?

J’ai découvert Allo Marcel un peu par hasard, sur internet. Le concept, le dynamisme qui se dégage de l’équipe, la recherche de la qualité dans le travail, tout cela m’a plu : j’ai appelé, nous nous sommes rencontrés , j’ai adopté, mais aussi… j’ai été adoptée!